"Cœurs voisins vaut mieux que case voisine."
Cape Cross, sur la côte atlantique, est l'enfer sur terre et le paradis des otaries (enfin celles qui survivent). Retour sur une expérience qui sent le phoque.
Route du désert pour rejoindre ce cul-de sac terrestre, découvert par un portugais qui s'est seulement arrêté pour y planter une croix, et on le comprend.
Des otaries par centaines de millier, toutes étendues de leur long, sur des kilomètres de plage, des petits entre les nageoires. Mignon? Adorable? Non, suffocant. Une odeur qui vous suit sur autant de kilomètres parce que les déjections de 100.000 otaries, les bébés plus très vivants, des bains de mer trop espacés ... Il faut le sentir pour le croire.
Sur la route du retour, chargés de l'odeur de nos amis à poils (odeur qui restera 3 jours imprégnée dans nos vêtements, dans les cheveux et jusque dans nos œufs du soir)
Femme Herero habillée en tenue traditionnelle (robe lourde et couvrante pour plaire aux missionnaires qui n'aim(ai)ent pas voir le bout d'une oreille) et couvre-chef en forme de cornes, qui représente l'opulence.
En bas, Emi qui, pour sa part, n' a rien contre le fait de voir un bout d'oreille d'une femme Himba .....
Les Himbas se recouvrent le corps et les cheveux de terre/ argile pour se protéger à la fois des insectes et du soleil.