De Moscou à St Pétersbourg, la fin des haricots.

Dernières escales à Saint-Pétersbourg (capitale jusqu'en 1918 fondée par Pierre le Grand, grand admirateur d'Amsterdam et dentiste à ses heures perdues) et Moscou (capitale jusqu'en 1712 puis détrônée par St Pet jusqu'en 1918 lors de la révolution d'octobre où cette plus grande ville européenne reprend son titre). Petit tour de piste sous le presque soleil.

Splendeur du métro moscovite ... 203 stations réparties sur 12 lignes et 339 km de voies ... et de très beaux exemples d’œuvres inspirés du réalisme socialiste qui auront été le témoin de multiples naissances lors de la seconde guerre mondiale, le métro profondément enfoui servant de refuges aux moscovites.

Le Kremlin (résidence officielle des tsars, puis des dirigeants de l'Union soviétique,aujourd'hui résidence officielle de Poutinet) qui aura bien résisté aux assauts des bombardements allemands grâce à l'ingéniosité des artistes russes qui ont déguisés d'autres bâtiments en kremlin pour induire en erreur les aviateurs.

La cathédrale du Christ-Sauveur édifiée en mémoire de la victoire de la Russie sur la Grande Armée de Napoléon Ier

Une poupée russe après Tchernobyl

La cathédrale de l'Intercession-de-la-Vierge plus connue comme la cathédrale Saint-Basile qui est l'homme nu juste en bas. C'est pour célébrer la prise de Kazan (vous vous rappelez, on y a été, la ville à la mosquée superbe) par les troupes russes que le tsar Ivan IV ordonna la construction d'un édifice où St Basile, un fol-en-Christ (nos fous du roi nains) qui vécu d’aumônes et nu, en été comme en hiver sous - 30 degrés, ce qui lui valu l'admiration notamment d'Ivan le Terrible, souhaita être enterré. A requête impossible, rien d'insurmontable, il fût enterré (nu?) à coté de la cathédrale et sa tombe fût recouverte d'une chapelle qui, tour du destin, donna son nom à l'édifice tout entier.

L'entrée au Kremlin

Les canaux de Saint Petersbourg, chers à Peter le grand, grand admirateur d'Amsterdam et des constructions navales.

Une cantine russe où les restrictions soviétiques ne sont plus de mise bien qu'on continue à trouver sur les menus la portion en grammes de ce qui va nous être servi (1 kg en tout pour Emi:) et que le nom de la cantine, Stolovaya 57, reprenne les standards russes, chaque restaurant ayant son numéro et pas de nom différenciant, tous étant la propriété de l'état, la propriété privée ayant été abolie. Cette cantine est de manière surprenante nichée au 3ème étage du luxueux centre commercial Goum aux abords de la place rouge le plus grand centre commercial au monde à son ouverture officielle au début du 19ème. Après la Révolution de 1917, le magasin est nationalisé par les bolcheviks et retrouve sa fonction de magasin, même si les denrées sont rares, et les queues légendaires.

Le transsibérien est une ligne de train comme un Paris-Marseille et non un train en particulier bien que le train « Rossiya » n° 1 /2 qui incarne le Transsibérien classique que l'on finira enfin par emprunter pour notre dernier trajet ferroviaire entre Moscou et St Pétersbourg!

Les atlantes qui portent la lourde structure du 1er musée de St Pétersbourg. Il est recommandé de toucher l'orteil de leur pied gauche pour tout souhait difficile à réaliser. Ils sont si forts!

Une mise sur orbite réussie au musée spatiale de Moscou

L'Ermitage, résidence d'hiver des tsars, qui abrite maintenant une collection d'art telle qu'il faudrait 8 ans pour toutes les voir en prenant 1 mn pour chacune. On prévoit donc d'y retourner!

les chats de l'ermitage, mis en service à l'époque des tsars pour éliminer de vilains rats envahisseurs, dont les descendants sont devenus de véritables stars et dont les chatons sont à adopter à chaque printemps.