Ushuaïa, Terre de Feu au pays de la Glace

Atterrissage à Ushuaïa, on sort (enfin) les vestes et les bonnets, nous sommes au bout du monde, dans la ville la plus australe ou presque (Puerto Williams, de l'autre côté du canal de Beagle, au Chili, est un village plus au sud, mais cher d'accès).

Point de départ pour l'Antarctique, nous avons tenté notre chance, malgré les prix prohibitifs et après dures négociations, le prix pour 8 jours de croisière et 4 jours sur glace est à 7000USD par personne. Moitié prix. Parka comprise. Nous appelons donc nos lecteurs à envoyer des chèques de dons pour financer nos billets.

Ushuaïa est une ville ultra-touristique. Ville de la fin du monde ou tout le monde se retrouve, réserver un logement est galère, se déplacer hors de prix et les excursions coûtent une fortune. Du coup, direction le parc de la terre de feu.

Le problème avec Ushuaïa, c'est que le temps oscille entre l'abominable et le pas terrible, avec des éclaircies d'environ quelques minutes. Donc pour le camping, c'est froid.

Les arbres, rongés par les castors. Une bonne idée des colons : exporter des castors du canada pour leur peau (et les chapeaux). Sans prédateurs et une fois les chapeaux en queue de castors moins à la mode, ils se sont multipliés, passant de 25 couples au départ à 250 000 en l'espace de 70 ans, de quoi décimer des forêts qui peinent à repartir dans les 15 cm d'épaisseur de terre fertile.

Les délices de la randonnée en Terre de Feu.

Mais où est le feu? Les premiers habitants se réchauffaient en allumant des foyers de feux un peu partout sur leur terre, donnant aux premiers navigateurs l'impression que la terre elle-même brûlait. Une bonne idée, même en été.

Petite salade de Thon au chaud devant le sommet que l'on n'atteindra pas, à cause du blizzard (plus bain de boue jusqu'au genoux, le chemin était c.o.m.p.l.i.q.u.é)