top of page

Temuco et les Mapuches


Nous quittons la magie de Chiloé et la Carretera Austral pour la panaméricaine en direction de Temuco , ville chilienne mais territoire Mapuche, peuple indigène dont le nom signifie « qui vient de la terre ». Ce peuple a opposé une forte résistance aux espagnols, reprenant leurs terres et allant jusqu’à attaquer Santiago, dirigés par Lautaro. Leur technique de combat était de remplacer les soldats du front toutes les 20 minutes, épuisant et décourageant ainsi l’envahisseur. Ils furent néanmoins repoussés jusqu’à la région de Temuco, le rio Biobio comme frontière naturelle, et persécutés sous les différents régimes dictatoriaux. Aujourd’hui, la communauté Mapuche est toujours importante, mais recluse dans des régions montagneuses, et la langue, les rites et traditions se perdent avec les nouvelles générations.

Nous en apprenons plus au cours d’une courte escale à la ruka Melilef, près de Mélipeuco, chez Carlos et Marta, deux amis mapuches de la famille qui se sont exilés en France – à Saint Victor La Coste - en 1973 lors de la prise de pouvoir par Pinochet pour n’y revenir qu’en 1998. A la ruka, le printemps est partout, des chatons aux poussins, et la soirée est à une grande tablée puisque nous dînerons avec Paz, l’apprentie apicultrice, Elodie et Benoît (et Noé et Anatole), deux professeurs du lycée français de Santiago (chez qui nous irons passer une journée à notre plus grand plaisir).

Le lendemain, plongeon dans la culture Mapuche, Carlos nous emmène en forêt pour nous rappeler l’importance du respect de la nature, des arbres aux animaux, des montagnes aux étoiles et nous invite à une prière, pieds nus et bras tendus vers le ciel pour exprimer notre gratitude pour ce que l’on a et ce que l’univers nous offre.

Puis nous passons nos 2 journées à taquiner les abeilles pour chercher les larves de reine, apprendre à faire du pain, cueillir des mûres (et en faire une tarte), et faire un tour de cheval à cru dans la forêt.

​Notre dernière nuit est rythmée par les tambours mapuches utilisés pour une cérémonie de « sanacion » pour aider une voisine malade à la guérison.

Nuit dans le bus vers Santiago où nous arrivons de bon matin pour aller visiter Elodie et Benoît. Sitôt arrivés, sitôt quasi entourloupés, des voyous tentent de nous voler notre petit sac en 3 actes. Acte 1 : ils nous lancent un liquide noir sur les sac à dos et vêtements version mouette malade pour nous faire nous arrêter. Acte 2 : un gentil monsieur (un truand, en fait) avec des mouchoirs à la main (tiens tiens) nous déleste de nos sacs pour laver l’affront. C’est louche, on essaye de se rapprocher de notre petit sac à terre, un autre brigand arrive et nous prend le bras pour nous montrer l’oiseau coupable. Acte 3 : le 3ème galapiat prend notre sac et part d’un pas rapide, croyant notre attention détournée par ses deux accolytes. C’était sans compter sur super Emi qui le rattrape, lui arrache le sac et fait fuir les larrons. Arrivée ensuite chez nos hôtes chez qui nous passons une réconfortante journée (impliquant de très bons repas, une machine à laver et des pâtisseries françaises),avant notre départ pour Arica en vue de passer la frontière péruvienne.

NOUS QUI SOMMES TELLEMENT MIGNONS 

  • Grey Facebook Icon
  • Grey Instagram Icon
  • Grey Twitter Icon

On a  tendance  à  avoir la fourchette  lourde et le pied  léger.  On prend les deux pour notre odyssée  et on imagine, qu'au retour, on aura la baguette leste et le pied fatigué mais on est certain de pas grand chose.

 

Alors on vous dira , au fur et  à  mesure. Et si vous ne venez pas nous lire, on vous enverra des emails automatiques .

On est bien contents de partir mais tristes de vous quitter et , comme on sait que c'est réciproque,  on sera compréhensifs sur les errances d' internet en  France.  On ne vous en voudra pas  de commenter  nos posts  qu'une fois par jour.

 

Et envoyez nous un colis  de temps à autre, ça nous fera plaisir,  on a de grands corps.

EMI & Mo

© 2023 by Extreme Blog. Proudly created with Wix.com

bottom of page