Les ours du Machu Picchu
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Il faudra nous croire sur parole, nous avons vu des ours bruns au Machu Picchu. Une maman et son petit, tout aussi affolés que nous à leur vue.
Arrivés par le 1er train (panoramique) du matin qui serpentent entre les falaises du massif et en évitant soigneusement le chemin de l’inca à Aguas Calientes (Machu Picchu city, ville artificielle aux guides à 30 dollars par client (sachant que le touriste se déplace en horde) et où on peut trouver des pains au chocolat – fort bons). Vite un bus pour accéder au site qui tarde à se découvrir à cause de son brouillard matinal.
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Puis levé du rideau de brume, et puki puka, le machu picchu apparaît dans toute sa splendeur et son immensité.
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Il y a beaucoup d’hypothèses concernant le comment du pourquoi de la construction de ce site, mais il semblerait qu’on s’oriente vers un site villégiature/religieux, crée pour le repos de l’Inca (le seul à avoir une salle de bain attenante à sa chambre) et sa cour. Son isolement et l’altitude n’en facilitant pas l’accès, les espagnols ne l’attinrent jamais, ce qui permit son incroyable conservation jusqu’à sa re-découverte en 1911, par un américain (qui inspira le personnage d’Indiana Jones) Hiram Bingham, qui se fit mener aux vestiges par un agriculteur local.
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Dès 13h, le site retrouve de la quiétude, les bus rappelant leurs petits. On profite donc du Machu Picchu comme seuls au monde jusqu’à sa fermeture, à s’extasier de la taille des pierres (il y en avait de deux sortes, selon la destination du bâtiment – d’un raffinement de joailler pour les constructions religieuses ou impériales – pas un doigt ne pouvant passer entre les pierres tant l’orfèvre est expert – d’une main moins attentives pour les autres…), de l’ingéniosité des bâtisseurs incas (le terrassement des cultures, la construction des chemins si abruptes, leurs connaissances astronomiques) et de la vue qu’il offre sur ses alentours.
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Puis, à la fermeture du site, descente dans la vallée à pied et destination Hidroelectrica à deux heures de marche le long d’une voie ferrée où nous nous retrouvons vite seuls, dans le noir, à la merci des ours, pumas et lucioles. Chacun armé d’une pierre dans chaque main, nous retournons vaillamment aux lumières de ce village hideux, dont le nom est celui de la centrale qui alimente Machu Picchu city.
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