Le carnaval endiablé d’Oruro

Toujours avec nos deux acolytes, direction le carnaval d'Oruro, le plus grand événement culturel annuel de Bolivie, authentique, coloré, dans une ancienne ville minière, où malgré les prévisions, nous trouvons une chambre (certes, immonde) à quelques mètres des festivités et des places dans les gradins.

Ce sont environs 28 000 danseurs et 10 000 musiciens, à 80% de la ville d’Oruro, qui dansent et jouent pendant plusieurs jours d’affilées, avec des costumes splendides, qui sont confectionnés pendant 6 mois.

Les cérémonies proviennent de coutumes andines, des invocations faites autour de la Pachamama (la Terre Mère, transformés en la Vierge Marie en raison du syncrétisme chrétien) et Tio Supay (Oncle Dieu de la montagne, transformé en diable).

Les enfants (et les plus grands) sautent sur l’occasion pour déclencher des soirées mousse improvisées, dont – en tant qu’étrangers – nous faisons particulièrement les frais (la riposte sera terrible, femmes, enfants et orphelins). D’autant que nous avons Jésus parmi nous (surnom d’Alex pour l’occasion).