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La triste de mine de Potosi


Dans notre tour du monde, nous avons déjà vu quelques paradis (et bientôt la Polynésie…), aujourd’hui, à Potosi, c’était l’enfer. Pas celui pavé de bonnes intentions, mais celui qui était pavé d’argent, dont les rues de Potosi étaient couvertes à son apogée. Effectivement, l’argent extrait de la mine (ayant couté la vie à plus de 9 millions d’esclaves noirs et indigènes) a soutenu l’économie de la couronne espagnole pendant près de 2 siècles.

Avant de se rendre à la mine de Potosi encore exploitée par des mineurs à leurs propres comptes, nous nous arrêtons pour acheter feuilles de coca, cigarettes, alcool à 80 degrés (buvable comme précisé par l’étiquette, en cas de doute), bâtons de dynamite et sodas : l’attirail du suicidaire mais très apprécié par les quelques mineurs que nous croiserons. Commence ensuite la descente dans les tunnels de la mine, sur le tracé des rails des wagons qui contiennent jusqu’à 1 tonne 5 de pierres, que les jeunes recrues remontent (ils doivent en remonter 10 pour gagner 120 bolivianos. Pas grand-chose).

Les conditions sont extrêmement précaires, dignes de nos mines de charbon il y a 50 ans (pour les chanceux qui ont pu visiter l’extraordinaire musée de la mine de Saint Etienne, ou qui ont un ami stéphanois qui a pu leur en parler…).

Il n’y a pas de lumière, les entrées sont étroites (originellement pour compliquer la fuite des esclaves noirs et des indigènes voués à vivre jour et nuit dans la mine).

Nous croisons el Tio, le dieu de la mine, à qui on offre une cigarette qu’il fume (signe d’une bonne journée) ce qui nous laisse le temps de nous habituer (petitement) aux vapeurs de soufre et à la chaleur de l’antre. Après 2h30 de visite souterraine, nous sommes soulagés de voir le bout du tunnel et de retrouver le grand air.

NOUS QUI SOMMES TELLEMENT MIGNONS 

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On a  tendance  à  avoir la fourchette  lourde et le pied  léger.  On prend les deux pour notre odyssée  et on imagine, qu'au retour, on aura la baguette leste et le pied fatigué mais on est certain de pas grand chose.

 

Alors on vous dira , au fur et  à  mesure. Et si vous ne venez pas nous lire, on vous enverra des emails automatiques .

On est bien contents de partir mais tristes de vous quitter et , comme on sait que c'est réciproque,  on sera compréhensifs sur les errances d' internet en  France.  On ne vous en voudra pas  de commenter  nos posts  qu'une fois par jour.

 

Et envoyez nous un colis  de temps à autre, ça nous fera plaisir,  on a de grands corps.

EMI & Mo

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