Les Marquises, entrée royale en Polynésie
Après seulement 5 heures de vol depuis l’île de Pâques, Papeete. Une nuit à l’aéroport de Fa’aa pour repartir aussitôt sur les îles les plus septentrionales et les plus inaccessibles de Polynésie française, les Marquises.
Tout d’abord, l’île de Nuku Hiva, la deuxième île de Polynésie par sa taille (après Tahiti) mais avec seulement 6000 habitants, et où tout le monde se connaît, et connaît rapidement les 15 touristes de la semaine (en moyenne). Claudine, notre gentille hôte, n’ont donc pas de mal à nous trouver à notre arrivée, pour rejoindre la pension Koku’u (à prononcer Kokou ! Et non toujours pas de problème dans notre couple) après 1h30 de route nouvellement goudronnée (5 ans de travaux pour 40km…).
Entre en scène rapidement Alvane le magnifique, chasseur émérite et mari de Claudine, qu’une vidéo vous présentera mieux que tout. Place à l’action. Âmes sensibles s’abstenir.
Les Marquises ne sont pas une destination « lune de miel » et pieds dans l’eau turquoise (il faudra encore attendre pour ces clichés… prochain article), mais une destination de végétation luxuriante, de vallées inhospitalières mais riches d’une histoire pré-européenne encore très visible, de falaises abruptes tombant dans l’océan et d’habitants très « authentiques ».
Nos randonnées nous ont amené vers des plages désertes, des sites archéologiques enfouis dans la forêt et sur lesquels la végétation a repris le dessus.
Balade dans les trois vallées avec Alvane, Taipivai, où Herman Melville a jeté l’ancre, le village d’Atiheu puis la récompense avec la baie d’Anaho et la danse du cochon avec Alvane (la vidéo sera disponible à la demande…)
La danse du cochon avec Alvane .... TE TOA
Le décor est idyllique, vue sur des montagnes dégorgeant de cascades éphémères et tombant sur des forêts tropicales de palmiers, cocotiers, pandanus, grenadiers et autre végétation nourrissante et luxuriante de l’île.
Thierry nous emmène dans la vallée d’Hakau’i, pour aller taquiner la cascade de Vaipo.
Sur le chemin, des marae, plate-formes cérémoniales, des pai pai (socles des « maisons » traditionnelles, sur deux étages, non fermées.
Puis finalement pique-nique au bord d’une rivière, à nourrir les anguilles aux beaux yeux bleues.