Hiva Oa, les Tikis et Dolo
- odyssee1617
- 22 avr. 2017
- 2 min de lecture
Après Nuku Hiva, nous débarquons sur l’île d’Hiva Oa, toujours aux Marquises, chez Simone, reçus comme à l’habitude, avec le sourire et un collier de fleurs (à l’arrivée), venant compléter notre parure (collier de coquillages (au départ).
Dolorès, notre guide improvisée, nous emmène sur les chemins des Tikis de l’île. Mais que sont les Tikis ? Pour faire simple, le tiki est une statue de bois ou de roche qui renferme l’âme des ancêtres et protège le clan. Le notre sera en visite libre à Marseille à compter d’Octobre.

Les pétroglyphes de Taaoa

Le pouvoir conféré aux Tikis est très puissant, pouvant nuire aux ennemis et notamment aux ex-femmes de Thierry (cf. article précédent). Certains Tikis sont difficiles à trouver, souvent sur des propriétés privées, et parfois protecteurs de leur intimité. Nous avons fait l’expérience d’un tiki, caché dans une forêt dense, qui ne voulait pas de photos. S’approcher de lui a provoqué un orage très violent qui s’est arrêté dès la sortie de la forêt et aucune photo prise sur le moment ne permet de le distinguer… Mystère.



A moins que les Tikis se vengent du selfie de Dolo sur la plateforme interdite d’accès. A méditer.
Nous passons le site de Taaoa, avec ses banians sacrés, son tiki et les explications vaseuses de Dolo (qui n’a pas par contre pas oublié son pack de bières…).



Puis nous rendons à Puamau, le plus grand site archéologique de Polynésie, par une route défoncée le long d’une côte magnifique, avec de beaux points de vue sur les falaises plongeant dans la mer, tout comme le « rocher des vierges », d’où étaient soit-disant jetées et sacrifiées les vierges pour la bonne pêche (info Dolo après deux bières).



La journée suivante, malheureusement sans Dolo, randonnée vers une plage déserte où nous rencontrons les fameux nonos, qui sont les seuls à nous déranger alors que nous déjeunons les nems de notre chère Dolo (également traiteur chinois), les fesses dans la rivière, à l’ombre d’un cocotier – très dangereux, 100 morts par an – mais nous avions nos casques, maman.


Il faut savoir aussi qu’Hiva Oa a accueilli Gauguin et Jacques Brel. Les deux y sont enterrés mais le premier a fini sa vie dans sa maison « du jouir » comme il la nommait, ruiné et dévoré par la maladie, probablement alcoolique (il avait fait construire un puits pour rafraîchir son absinthe) et avec sa jeune compagne de 14 ans. No comment.
Dernière balade en montagne pour notre dernière journée.

Après l'effort, la noix de coco.


Les Marquises sont des terres à part, avec ses habitants et leurs histoires, souvent conflictuelles, leur générosité et leur éloignement. Guy et Jeremy ont bien voulu nous montrer leurs tatouages, qui définissent notamment l'appartenance (clan, famille, position) et l'histoire personnelle.


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