Îles sous le vent, et parfois sous la pluie

Retour sur Tahiti, avant de repartir vers la magnifique voisine Moorea. Enfin de l’eau turquoise, du sable blanc et toujours ces paysages volcaniques. Mais il nous manquera le soleil, pour les premiers jours, avant que nos charmants hôtes nous emmène pour une journée au paradis, sur un motu, barbecue les pieds dans l’eau et espadon fumé sur la planche, bonheur.

Nous enchaînons ensuite sur Huahine, l’île verte, pour un tour de l’île du Nord puis du Sud, en vélo de compétition : 20kg, 1 vitesse, pas (beaucoup) de freins. Nous nous arrêtons sur les plages, dans les baies sauvages, visitons des fermes perlières et découvrons enfin de beaux coraux avec un rayon de soleil qui change tout de la luminosité des fonds.

Puis, nous continuons vers Tahaa, l’île de la vanille, avec Tiphaine, Benjamin et leurs enfants (rencontrés chez Alvane). Le jardin de corail est somptueux, visite d’une vanilleraie et d’une ferme perlière. Grandes surprises : (1) les perles polynésiennes ne naissent pas d’un grain de sable mais d’un « nucléus » venant d’une « perle » découpée dans la coquille d’une moule du Mississipi (ou de Chine, comme le sachet que l’on a vu à côté de la « greffeuse »), et greffée dans le manteau de l’huître, qui nacre cette fausse perle (2) la vanille a besoin d’être « mariée » - pollinisée artificiellement, puis les gousses sont séchées, massées et vendues au prix fort. La fleur de vanille ne s’ouvre qu’une fois et que quelques heures. Il faut les marier vite !

Le massage de la vanille, puis sa découpe.

Et enfin, Maupiti ! Le paradis sur terre, pour qui ne veut plus entendre parler des élections présidentielles. Pas de Macron, pas de Fillon, pas de Le Pen, mais des raies mantas, des raies pastenagues, des raies léopards et du thon au lait coco. N’en parlons pas, les images suffisent.

Dernier jour en Polynésie, découpage de noix de coco et barbecue sur la plage, toujours dans des portions gargantuesques. Tant mieux, on en redemande.