En plein dans le Milford Sound

C’est après une journée de route, sans se presser, en passant par les villages aux noms Maori de Manapauri – pique-nique sur le bord du lac - , Te Anau – dernier arrêt essence avant de s’aventurer dans les fiords -, les « Mirror lakes » et son canard, moutons sur la route, que nous atterrissons finalement dans le Milford Sound, le fiord le plus renommé de Nouvelle-Zélande.

Le fameux canard. Sans trucage.

Le fameux atterrissage. Sans trucage.

Nous profitons d’une journée sans pluie – 200 jours de pluie par an… et 5 à 6 mètres de précipitations annuels - ce que l’on échangerait bien contre les fameux 300 jours de soleil de Marseille… mais ne nous égarons pas. Donc une journée sans pluie dans les fiords, chose rare, que nous mettons à profit pour monter à la « Gertrude Saddle », qui domine le fiord de Milford.

Au bout du cirque, et après une ascension le long du lit d’une rivière, nous arrivons au col pour une vue imprenable et «presque » dégagée. Tout est relatif.

Au Key summit, croisement des trois vallées, nous profitons du panorama sur les massifs environnants, le Mont Christina qui culmine le Fiordland et des forêts couvertes de mousse.

Après une nuit sous une pluie torrentielle, nous sommes partis pour une croisière s’amuse dans le Milford Sound. La pluie a réveillé les cascades et chaque pan du fiord ruisselle. Des dauphins nous suivent, jouent avec les vagues, puis nous continuons jusqu’à la mer de Tasman, séparant les kangourous des kiwis, avant de faire demi-tour pour un rinçage express sous une cascade.

Et sur notre chemin du départ, le Kea. Perroquet de montagne, extrêmement intelligent, qui s'attaque notamment aux joints des bus des chinois - qui les nourrissent alors que c'est interdit. On applaudit (le Kea).